Le Réseau FADOQ se rendra régulièrement à Ottawa au cours des prochains mois, et ce, pour deux raisons plutôt qu’une. Le Réseau collaborera avec le gouvernement canadien à la mise en place d’une stratégie nationale pour les aînés et tentera de convaincre le gouvernement fédéral d’appuyer une éventuelle convention internationale sur les droits des aînés.
Tout est à faire en ce qui concerne la future stratégie nationale pour les aînés, la motion en ce sens déposée par le député ontarien Marc Serré ayant été adoptée en mai dernier. À titre de plus grand organisme d’aînés au pays, le Réseau FADOQ participera à son élaboration. Il mettra à contribution son expertise de près d’un demi-siècle en matière de défense des droits des aînés et s’assurera que les enjeux touchant particulièrement les aînés québécois soient pris en compte.
De la stratégie à la convention ?
Le Réseau FADOQ est confiant que cette ouverture du gouvernement canadien à l’égard d’une stratégie consacrée aux aînés, de même que les actions qui en découleront, l’amèneront à appuyer l’éventuelle convention internationale sur laquelle planchent diverses organisations à travers la planète, dont le Réseau FADOQ.
Il faut savoir que présentement, le Canada, à l’instar de plusieurs pays occidentaux, est d’accord pour renforcer les outils juridiques internationaux existants pour protéger les aînés mais ne veut pas d’un nouvel instrument, notamment pour ne pas avoir à rendre compte de ses actions visant à respecter les articles d’une telle convention.
Ce contexte n’a pas empêché le groupe de travail mandaté par l’Assemblée générale de l’ONU, dont fait partie le Réseau FADOQ, de se réunir pour une 8e fois, en juillet dernier, afin de réfléchir au contenu de cet outil international global et contraignant.
« Nous créerons des partenariats nationaux pour démontrer au gouvernement fédéral que les Canadiens souhaitent voir une protection accrue des droits des aînés, ici comme ailleurs », a annoncé Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ.