Pleine conscience, plein bonheur

Pour certains, c’est aussi Suzie Lambert; pour d’autres, Émilie Bordeleau ou Dre Lucille Teasdale. Mais pour tous, c’est d’abord et avant tout Marina. On rêverait tous d’avoir comme meilleure amie cette personne lumineuse et heureuse, qui s’assume complètement et qualifie même sa toute récente arrivée dans la cinquantaine de « très positive » !

L’entrevue a lieu dans le salon du chaleureux décor de l’émission éponyme qu’elle anime tous les matins à Radio-Canada. À la table d’à côté, l’équipe l’attend pour une réunion. Mais la comédienne et animatrice prendra néanmoins le temps de répondre à mes questions, après avoir parlé passionnément de son admiration pour Dre Lucille Teasdale et de son engagement auprès de la Fondation Teasdale-Corti depuis près de 20 ans.

50 ans : la pleine conscience

Avec Marina, pas de frime. La générosité et l’humanisme qui la caractérisent en ondes – et que les imitateurs aiment bien parodier ! – ne perdent aucune intensité lorsque s’éteignent les projecteurs. « Mon travail est le cœur de ma vie. Mais avant tout, ma vie est le cœur de ma vie », affirme-t-elle.

Pour Marina, la cinquantaine est synonyme de pleine conscience : du passé, du présent et de l’avenir. « C’est une très belle période de ma vie. Je suis en santé, j’ai un garçon en santé, un amoureux formidable depuis sept ans, un métier que j’aime et du succès dans mon travail. Sincèrement, ce serait trop gourmand de demander mieux. »

Elle remercie le ciel – et ses gènes – pour sa santé et son énergie débordantes. « Ma mère et mes tantes étaient à leur meilleur dans la cinquantaine. Elles m’ont inspirée et demeurent mes modèles. »

Son choix : le bonheur

Avec les années qui filent, elle se rend davantage compte du caractère précieux du temps. « La vie nous fait des surprises, nous fait vivre des épreuves. C’est pourquoi le bout qu’on choisit est hyper important. Moi, je choisis le bonheur à tous les jours; je travaille à y accéder le plus souvent possible. »

Elle ajoute : « Pour moi, la beauté dans le fait de vieillir, c’est qu’on assume tout davantage. On est moins là pour plaire à tout prix. On recherche l’harmonie et on veut côtoyer uniquement des gens qu’on aime. On se connaît mieux, on sait plus ce qu’on veut, on connaît et on respecte plus nos limites. On sait doser et mettre à profit l’expérience. »

S’indigner pour mieux influencer

La pleine conscience, c’est aussi les choses qu’on ne peut plus tolérer. « La mort de ma mère, il y a quatre ans, a éveillé plein de choses en moi. Mes 50 ans les ont consolidées. Je m’indigne plus qu’avant et je l’exprime davantage sur les réseaux sociaux. Un exemple : les aberrations incroyables qui se passent chez nous en politique. On a tous un rôle d’influence les uns envers les autres. Il faut le jouer convenablement et prendre nos responsabilités. »

Toutefois, malgré des moments où elle est outrée, son naturel d’humain positif, qui refuse de baisser les bras, reprend immanquablement le dessus. Car elle croit justement que la plus belle influence qu’on puisse avoir, c’est d’être optimiste et de s’efforcer de répandre du bien autour de soi. D’ailleurs, elle nous incite à en faire autant en terminant toutes ses émissions par cet appel à l’action tout simple : « N’oubliez pas de sourire à quelqu’un aujourd’hui. »

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5 raisons de donner à la Fondation Teasdale-Corti

À l’heure où la population est sollicitée de tous bords tous côtés, pourquoi choisir de contribuer à la campagne de financement pour les Mères et Enfants de la Fondation Teasdale-Corti ? Marina Orsini, marraine de cette Fondation, nous fournit cinq bonnes raisons.

  • Dre Lucille Teasdale est une héroïne

« J’ai joué le rôle de Dre Lucille Teasdale dans un film sur sa vie et son œuvre, diffusé en 2000. Cette héroïne québécoise a littéralement donné sa vie à la mission qu’elle partageait avec son époux, Dr Piero Corti : bâtir un hôpital et y soigner les Ougandais, tout en formant une relève. Dans sa carrière, cette chirurgienne a réalisé plus de 13 000 opérations, avant d’être emportée, en 1996, par le sida, qu’elle avait contracté en soignant un malade. »

  • L’Hôpital Lacor est indispensable

« Principalement grâce à deux fondations créées par les deux médecins, l’une à Milan, l’autre à Montréal, l’hôpital de brousse est devenu un complexe hospitalier de 500 lits où sont soignés 250 000 patients par année. C’est le plus important hôpital sans but lucratif de l’Afrique équatoriale, autour duquel la ville de Gulu, au nord de l’Ouganda, s’est développée. Aujourd’hui, la fille unique du couple, Dre Dominique Corti, préside le conseil d’administration de la Fondation italienne afin que cette œuvre demeure bien vivante. »

  • La cause : la santé des mères et des enfants

« C’est une cause à laquelle tous les parents et grands-parents sont sensibles. Il suffit de 25 $ pour soigner une mère ou un enfant à l’Hôpital Lacor. C’est peu pour sauver une vie. »

  • On n’a pas le droit de ne rien faire

« Nous sommes privilégiés au Québec. On ne peut rester indifférents à la souffrance et aux besoins des autres. On a une responsabilité en tant qu’êtres humains de prendre soin de notre voisin, même si ce voisin est sur un autre continent. »

  • Vous pourriez gagner un souper avec moi

« Chaque donateur aura la chance de gagner l’un des nombreux prix, dont le gros lot : un souper festif pour un groupe jusqu’à 20 personnes en ma compagnie, animé par le chef et chanteur d’opéra Davide Bazzali. »

Le Réseau FADOQ est fier collaborateur de cette campagne de financement qui prendra fin le 20 décembre 2017. Pour donner, il suffit de visiter le meresetenfants.org

Photo : Bruno Petrozza