Mitsou : unique

Elle se passe de présentation et même de nom de famille. Animatrice, femme d’affaires, comédienne et chanteuse, Mitsou est aussi une femme engagée, pour qui embrasser des causes telles que la Fondation du CHU Sainte-Justine est non seulement naturel, c’est une obligation.

Les enfants…

Depuis son arrivée au micro de Rythme FM, il y a huit ans, elle est l’une des Fées câlines du Mois des câlins de Sainte-Justine. Elle incite les gens à se procurer, dès le 28 janvier, l’embellisseur lèvres rose câlins de Clarins au coût de 30 $ dans les succursales Jean Coutu. Pour chaque unité vendue, un montant de 10 $ sera remis à la Fondation CHU Sainte-Justine.

« La cause des enfants malades touche tout le monde, tous les gens qui ont un cœur. Pour moi, c’est la 8e année et je suis toujours aussi émue mais je suis encouragée car je crois à la collaboration et que toute une équipe est à l’œuvre pour la réussite de cette 14e campagne de financement. Au fil des ans, les femmes se sont réellement appropriées cet embellisseur qui est aussi offert à la Saint-Valentin ou par des patrons et patronnes à leur employées », raconte Mitsou Gélinas.

Les fonds amassés serviront à soutenir le Centre de réadaptation Marie Enfant du CHU Sainte-Justine, le seul centre québécois dédié exclusivement à la réadaptation pédiatrique.

… et les femmes

Mitsou ne met pas tous les œufs de sa générosité dans le même panier. Depuis une douzaine d’années, elle est aussi porte-parole bénévole de la Fondation du cancer du sein du Québec.

« Pour moi, c’est une cause plus nécessaire que naturelle, mais c’est vrai que cette association s’est faite naturellement, alors que je venais de perdre une amie du cancer du sein. Ça a été un baume sur mon cœur de pouvoir m’impliquer avec la Fondation. Tous les partages et les expériences de vie avec ces femmes constituent une grande richesse pour moi car il s’agit d’humains qui souffrent, qui cherchent le bonheur et l’espoir. Ça fait du bien de savoir qu’on peut être utile », confie-t-elle.

Outre ces engagements liés à la santé, Mitsou fait partie du conseil d’administration du Centre des auteurs dramatiques. Cet organisme décerne entre autres chaque année le prix Gratien-Gélinas, qui a célébré ses 25 ans en 2019, le prix Michel-Tremblay et le prix Louise-LaHaye.

La clé : garder son essence

Celle qui a eu 49 ans en septembre balaie du revers de la main les « inévitables » questions des médias sur son prochain passage dans la cinquantaine.

« Je me bats contre ça. C’est systématique que les femmes soient rabaissées et catégorisées selon leur âge alors qu’on ne fait pas ça avec les hommes », déplore-t-elle.

« J’ai eu des exemples féminins forts autour de moi, fait valoir Mitsou. Comme ma mère Yuki, qui s’habille aussi cool que moi à 77 ans et qui aura toujours son style aussi unique. Pour moi, c’est pareil : je serai toujours moi-même, mais avec quelques années de plus. Mon essence ne changera pas. D’ailleurs, c’est ça la clé : garder son essence. »

50 est le nouveau 40

Elle fait remarquer qu’il ne sert à rien de s’attarder à un chiffre puisque 50 est le nouveau 40. « Les gens ont la chance de se tenir en forme, d’être bien dans leur peau. De nos jours, il n’y a plus de norme. Il y a des gens dans la trentaine qui ont une âme plus vieille et des gens dans la soixantaine qui ont une soif incroyable de vivre, d’expérimenter et d’apprendre encore. Je mise sur ma curiosité pour me renouveler. »

Ce « muscle » de la curiosité, elle l’exerce au quotidien en écrivant pour le Mitsou magazine et aux côtés de Sébastien Benoît de 16 h à 18 h dans l’émission Le Retour de Mitsou et Sébastien, à Rythme FM. Il y a aussi des projets connexes en lien avec son magazine Web, tels que la collection Etsy et une autre collaboration spéciale à venir au printemps 2020.

Ses rares périodes de répit sont consacrées à ses proches : « Un peu de temps pour la famille et un peu de temps pour l’amour ». À l’entendre, on saisit tout de suite que ces moments sont les plus précieux…

Photo : Jocelyn Michel Le Consulat