10 vérités sur le cancer du sein

En ce Mois de la sensibilisation au cancer du sein, voici 10 vérités sur le cancer le plus fréquent chez les femmes au Canada, qui est également la 2e cause de décès par cancer chez les Canadiennes.

1- Le taux de survie nette après 5 ans est de 88 % chez les femmes

Voilà un fait encourageant ! En effet, le taux de mortalité dû à ce cancer est en diminution constante depuis le milieu des années 1980. Ce phénomène s’explique par l’amélioration des traitements et par un diagnostic plus précoce, rendu possible notamment par le Programme québécois de dépistage du cancer du sein.

2- Plusieurs signes de cancer du sein devraient alerter les femmes

C’est une bosse ou une enflure dans un sein, sans douleur associée, qui est le signe le plus fréquent du cancer du sein. Mais les femmes doivent aussi porter attention aux signes suivants : changement de la forme ou de la taille des seins, apparition de fossettes ou de plis dans la peau d’un sein, croûte ou petites lamelles de peau se détachant du mamelon, mamelon tourné vers l’intérieur, démangeaison persistante, rougeur, enflure ou chaleur accrue dans un sein.

3- Il y a une prédisposition génétique dans seulement 10 % des cas de cancer du sein

Il est donc faut de croire que parce qu’il n’y a pas de cancer du sein dans notre famille, notre risque d’en avoir un est presque nul. Les habitudes de vie et l’environnement peuvent aussi être en cause.

4- Le taux de participation au Programme québécois de dépistage du cancer du sein est de 59,3 % (données de 2015-2016)

La bonne nouvelle, c’est que la proportion de femmes de 50 à 69 ans qui prennent part à ce programme, qui était de 51,1 % en 2005-2006, est en hausse constante. La moins bonne nouvelle, c’est qu’on est encore loin de l’objectif de 70 %.

5- Les chances de guérison sont nettement meilleures lorsque le cancer du sein est détecté tôt

En effet, le taux de survie après 5 ans est de 99 % chez les patientes dont le cancer du sein a été détecté tôt. La moitié des tumeurs découvertes par dépistage précoce mesurent moins de 2 cm et pourraient passer inaperçues lors de l’observation des seins.

6- L’anxiété et la dépression peuvent faire partie des difficultés vécues par les femmes à l’issue des traitements pour un cancer du sein

La peur d’une récidive est normale et devrait s’estomper avec le temps. Il y a plusieurs façons de composer avec cette peur : en parler à ses proches, en discuter avec son médecin, faire partie d’un groupe de soutien, consulter un psychologue, tenir un journal intime, prendre soin de soi, utiliser des techniques de relaxation telles que le yoga et la méditation, etc.

7- Un homme sur 1 000 sera touché au cours de sa vie par un cancer du sein

Présentant des caractéristiques semblables à celles du cancer du sein chez la femme, le cancer du sein chez l’homme représente moins de 1 % des cas découverts dans la province et au pays.

8- On peut agir sur certains facteurs de risque du cancer du sein

Si l’on ne peut rien changer au fait d’être une femme et d’avancer en âge, on peut aider à prévenir le cancer du sein, notamment en adoptant de saines habitudes de vie. Par exemple, puisque la sédentarité est un facteur de risque de cette maladie, on peut mettre les chances de notre côté en incluant l’activité physique à notre style de vie. C’est d’autant plus utile que l’obésité augmente aussi le risque de développer un cancer du sein.

9- Les approches complémentaires procurent de nombreux bienfaits durant les traitements

L’acupuncture, la méditation, le yoga, la massothérapie, les conseils nutritionnels et la méditation font partie des moyens permettant de contribuer au bien-être des patientes pendant les traitements, notamment en atténuant les effets secondaires de la chimiothérapie, tels que les nausées. Ces approches ne visent pas à guérir les femmes atteintes du cancer du sein mais sont des compléments de choix aux traitements conventionnels.

10- On peut s’impliquer dans la lutte contre le cancer du sein

On peut par exemple faire un don unique, un don mensuel ou un don planifié à la Fondation Cancer du sein du Québec, dédiée à la recherche, à l’innovation, au soutien et à la sensibilisation. Autre possibilité : acheter un article à la Boutique Rose de la Fondation, au rubanrose.org/boutique ou organiser une collecte de fonds.