Le bonheur selon le Grand Robert

On le devine et il le confirme, le bonheur pour Robert Charlebois passe par la musique, la tournée et les applaudissements du public, et ce, depuis 50 ans. Mais un côté plus intime le nourrit tout autant : son amour depuis 37 ans, Laurence, et ses deux fils, Victor et Jérôme. Confidences du Grand Robert…

« Ce qu’on fait, on le fait pour nos enfants », lance Robert Charlebois. Voilà qui dit tout sur l’amour qu’il ressent pour ses deux fils, qui font aussi sa fierté. Il y a Victor, propriétaire de quelques restaurants à Montréal, en plus de diriger une société de traiteur et Jérôme, un musicien tout comme son père.

« Victor est un nocturne qui a le sens des affaires. Quant à Jérôme, il fait de belles chansons et est très engagé dans des causes. Si nos enfants sont heureux, ils font notre bonheur. »

Ses fils sont dans la trentaine, une génération que Robert Charlebois aime particulièrement parce que c’est celle qui, selon lui, dégage le plus d’énergie. Mais selon lui, chaque âge a son charme, tout dépendant de comment on le vit, le bonheur résidant aussi dans le fait de « bâtir et d’avancer ».

Il parle d’ailleurs avec admiration de l’un de ses modèles de vieillissement, sa belle-mère, qui vit dans le Midi de la France. « Elle aura 100 ans dans deux mois. Elle est active et conduit encore son auto. »

Et puis il y a SA Laurence, à qui il doit 37 ans de bonheur. « Toute notre vie on cherche notre complément. J’ai eu la chance de trouver le mien. »

Il lui fait une déclaration d’amour chaque fois qu’il interprète Satisfaction, la chanson préférée de Laurence, qu’il lui a d’ailleurs dédiée le soir de l’anniversaire de celle-ci, en octobre dernier, alors qu’il présentait 50 ans – 50 chansons. Son plus récent spectacle sera d’ailleurs à l’affiche à deux reprises en décembre, puis un peu partout au Québec à partir du printemps 2014.

Voici un extrait de cette chanson, qui exprime parfaitement son amour pour elle :

« J’ai eu des rousses l’automne
Des brunes en hiver
Des grandes blondes au printemps
Pis l’été, des p’tites noires

« J’étais jamais satisfait de mes histoires
J’voulais toujours la seule que j’pouvais pas avoir
Et puis un jour, tu es venue jouer dans ma vie
Belle comme un camion rouge dans ta p’tite auto bleue
T’as mis de l’action et depuis je crie
Satisfaction !
Satisfaction ! »