Homme engagé dans tout ce qu’il fait, de la politique au syndicalisme, en passant par son rôle de commentateur radiophonique et bien sûr sa longue carrière d’acteur, Pierre Curzi a le profil parfait pour parler d’appartenance. C’est pourquoi le Réseau FADOQ l’a convié à la Journée-conférences de son Congrès annuel, le 11 juin, au cours de laquelle des invités renommés traiteront des quatre principes du contrat social que le Réseau FADOQ met de l’avant pour favoriser une qualité de vie adéquate pour tous les aînés : santé, bien-être, sécurité et appartenance. Voici donc un avant-goût de l’appartenance, vue par Pierre Curzi.
« On ne peut pas être contre un contrat social tel que celui proposé par le Réseau FADOQ parce que les exemples de piètre qualité de vie des aînés abondent. En santé par exemple, il y a des lacunes évidentes au niveau de l’accès aux soins et aux services ainsi que dans l’organisation du système. Le cas de l’incendie à L’Isle-Verte témoigne pour sa part qu’il y a fort à faire au niveau du bien-être et de la sécurité. »
Toutefois, l’acteur et communicateur estime que notre société n’a pas seulement le devoir de fournir aux aînés un cadre de vieillissement convenable, elle doit aussi leur permettre de donner à leur communauté et, du même coup, nourrir leur sentiment d’appartenance.
« Les personnes de 50 ans et plus ont beaucoup à donner. Au fil des ans, elles ont accumulé des connaissances, de la maturité, de la sagesse et du savoir-faire. Elles souhaitent transmettre ce bagage mais encore faut-il les laisser contribuer à la société. »
« Les aînés peuvent être utiles socialement de multiples façons : en faisant la lecture aux jeunes, en s’engageant dans les mouvements sociaux, en transmettant une certaine conscience politique aux générations montantes, etc. »
À 68 ans, Pierre Curzi constate qu’il est possible de donner un coup de main autrement, ce que font un grand nombre d’aînés actifs qui, parce qu’ils ont désormais plus de temps disponible, choisissent des causes qui correspondent à leurs valeurs et s’engagent à fond. Il est à même de le constater au sein des différentes organisations auxquelles il s’associe, tantôt une coopérative culturelle de jeunes artistes, tantôt le Nouveau Mouvement pour le Québec, etc.
« Je suis très admiratif des 50+ qui font du bénévolat. Ils sont généreux de leur temps et font preuve d’une grande constance. Leur force combattive contribue également à faire avancer les choses dans bien des dossiers, notamment ceux liés à l’environnement. Car les aînés sont drôlement soucieux de l’avenir qu’ils laisseront à leurs enfants et petits-enfants. »
La Journée-conférences du Congrès FADOOQ 2014 se tiendra le 11 juin, à compter de 9 h, au Marriott Château Champlain, 1050, De La Gauchetière Ouest, à Montréal. Sur inscription. Pour information : fadoq.ca/congres, 1 800 544-9058.