À partir du 25 janvier, Isabelle Racicot sera l’une des fées câlines du Mois des Câlins de Sainte-Justine. Digne fille de ses parents, de véritables modèles sur le plan du partage, Isabelle tient à l’engagement et a transmis cette valeur à ses propres enfants.
Une belle cause
La Fondation CHU Sainte-Justine invite les gens à participer à la 16e édition du Mois des Câlins, qui lui permet de continuer à soutenir la cause des mères et des enfants. Pour y contribuer, rien de plus simple : à compter du 25 janvier, on se procure un embellisseur lèvres « rose câlins » de Clarins dans les pharmacies Jean Coutu à travers le Québec, au coût de 20 $.
« Pour chaque embellisseur vendu, Jean Coutu et Clarins remettront 10 $ à la Fondation Sainte-Justine, rappelle l’animatrice. Avant même de travailler à Rythme FM, j’achetais mon embellisseur, car j’ai toujours cru en la cause. »
L’importance de redonner
De tout temps, Isabelle fait sa part à sa manière au sein de notre société. « J’ai grandi auprès de parents qui ont fait beaucoup de bénévolat. À l’école primaire Saint-Clément que nous avons fréquentée, le prix France Racicot [nommé ainsi en l’honneur de sa mère] est remis à chaque année au meilleur parent bénévole. Je viens donc d’une famille qui m’a montré l’importance de redonner, surtout quand on est gâté par la vie. »
Cette valeur a fortement teinté son éducation. « On ne peut pas aider tout le monde, mais de savoir que je contribue à faire du bien aux gens d’une façon ou d’une autre me réjouit. Ça fait cinq ans que je suis ambassadrice de la Course à la vie CIBC pour le cancer du sein. Cela fait partie de mes engagements incontournables. »
La transmission des valeurs
Si l’on hérite de certaines valeurs, on a aussi à cœur de les transmettre. À titre de mère de deux grands garçons de 18 et 15 ans, Isabelle croit avoir rempli sa mission.
« Lorsqu’ils étaient jeunes, nous demandions aux enfants de nous aider à faire des paniers de Noël. Ils ont participé à des marches à mes côtés et en sachant le pourquoi de notre présence. Je crois que cette génération est encore plus tournée vers la collectivité. Ça semble être inscrit dans leur ADN. Probablement qu’ils nous ont vu travailler beaucoup trop. Ils sont, entre autres choses, préoccupés par le climat. Au final, ils sont davantage orientés vers les autres que nous pouvions l’être… »
La cinquantaine
Alors qu’elle est sur le point de franchir le cap de la cinquantaine, l’animatrice garde l’œil sur un objectif de vie qu’elle chérit depuis un moment. « Je veux prendre plus de temps pour vivre, pour être avec ma famille, avec mes amis. J’espère que nous allons pouvoir recommencer à voyager. Je suis pleine d’espoirs et de rêves, mais j’ignore ce qui nous attend. Sur ce plan, nous sommes encore dans le néant. »
Une chose est sûre, ses 50 ans lui donneront l’occasion de célébrer… pendant un an ! « Quand la sœur de ma mère a eu 50 ans, elle a souligné l’événement pendant toute l’année. Depuis ce temps, à chaque décennie, c’est ce que je fais. Je ne sais pas encore comment je vais marquer le coup, mais tous les prétextes seront bons. »
Déjà, travailler est une source de joie pour Isabelle Racicot. Elle anime Y’est 4 h quelque part, le retour à la maison à Rythme FM, avec Sébastien Benoit et José Gaudet. « C’est un beau cadeau de la vie, dit-elle. Nous avons un plaisir fou ! Chaque jour, nous nous disons combien nous nous aimons et comme nous sommes bien ensemble. Je me trouve extrêmement chanceuse. » Elle collabore aussi à Plus on est de fous, plus on lit, à On va se le dire et à Salut, Bonjour !, où elle met en lumière des gens qui font de belles choses au sein de leur communauté.
La chance de vieillir
Parce qu’elle a perdu sa mère alors qu’elle était dans la fleur de l’âge, Isabelle sait que vieillir est une chance. « Ma mère est décédée à 37 ans, rappelle-t-elle. Vieillir est un grand privilège. Depuis l’âge de 35 ans, je me répète sans cesse que je serai à mon maximum dans la cinquantaine, qu’elle sera ma plus belle décennie. »
Pour l’animatrice, les deux dernières années ont été extrêmement enrichissantes. Elle a pu réaliser plein de rêves qu’elle caressait depuis longtemps. Elle approche donc cette décennie avec beaucoup de bonheur.
« La plupart des femmes le disent : nous sommes libérées de tellement de choses à cette étape de vie. Nous n’avons plus peur de ce que les autres vont penser, nous avons plus confiance en nous que jamais, nous avons encore de l’énergie. Personnellement, je m’aime plus en vieillissant. Les exemples dans mon entourage me donnent à penser que c’est une heureuse conséquence du temps qui passe… »
Photo : Jocelyn Michel, Consulat