Ce que la pandémie m’a appris

À quelque chose malheur est bon, dit le proverbe. Toute ma vie, cette certitude m’a amenée à chercher du positif dans les épreuves. J’avoue qu’il faut creuser beaucoup pour trouver un bon côté à la COVID-19, cette Grande Faucheuse ayant un faible pour les aînés les plus vulnérables.

La pandémie m’a donné une leçon de vie : les contacts humains sont irremplaçables. Enfant, j’avais peur des robots et au fond de moi, j’ai toujours craint qu’un jour, ils ne prennent la place des humains. Plus maintenant.

Bien sûr, sans les avancées techniques et technologiques, la COVID-19 aurait causé encore plus de décès et de souffrances. Aussi, on a pu constater l’utilité des outils numériques pour communiquer avec nos collègues de travail, nos amis, notre famille. Mais rien ne vaut un regard en direct, sans écran, n’est-ce pas ?

Je crois sincèrement que collectivement, nous serons différents au sortir de cette épreuve. Éloignés par le virus et les contraintes sanitaires, nous avons eu le temps de nous brancher à nos sentiments et nous allons les démontrer davantage, en paroles et en gestes. On peut d’ailleurs prendre de l’avance en osant exprimer notre affection à notre entourage. On en a tous tellement besoin !

Dans cet esprit, Virage vous propose le portrait de quelqu’un à qui tout le Québec doit une accolade : André Leclerc, fondateur de Kéroul. Votre magazine préféré vous incite aussi à faire votre part pour lutter contre la grossophobie, à cuisiner des desserts d’antan aux arômes de réconfort, etc.

Bonne lecture et vivement le printemps !