Sylvain Cossette : une plongée au cœur des années 80

Ceux qui ont aimé l’aventure 70s revivront avec joie les années 80 alors que Sylvain Cossette nous proposera, dès septembre, une incursion dans ce riche univers musical. Grands succès et nostalgie seront au rendez-vous.

Une tournée à grand déploiement

Au sujet de la tournée 80s, qu’il amorcera dès le 6 septembre, au Casino de Montréal, Sylvain Cossette confie : « C’est une tournée à grand déploiement, comme il y en a de moins en moins, notamment à cause du métier qui est de plus en plus difficile pour les artistes. Les budgets sont réduits. Moi, j’ai quand même misé sur une grosse tournée et sur le fait que les gens ont apprécié la grandeur qu’on trouvait dans 70s. Et puis, la nostalgie, ce n’est pas de se rappeler les mauvais souvenirs, mais de revivre les bons. Bien avant mon premier spectacle, il y avait déjà plusieurs milliers de billets vendus. Des supplémentaires s’ajoutent régulièrement. Je mets le paquet sur le visuel et je suis accompagné de très bons musiciens. Je veux étonner le public avec la mise en scène, l’éclairage et quelques surprises. »

Les succès des années 80

La décennie des années 80 foisonne d’artistes et de groupes mythiques qui nous ont donné d’indémodables succès, qu’on songe à U2, Tears for Fears, INXS, Prince, Toto, Mr.Mr., Duran Duran.

« Tout le monde a connu ces groupes, soutient le chanteur. Je suis un fan de musique britannique, mais il y aura quand même de la musique canadienne avec, entre autres, Corey Hart, Men Without Hats, Les BB. J’ai envie de faire un petit clin d’œil à Pat (Patrick Bourgeois).  Comme il y a beaucoup de choix difficiles à faire, j’ai monté des pots-pourris. »

Sorti du secondaire en 1979, Sylvain a commencé à faire de la musique dans les années 70. « Puis, au début des années 80, je suis parti en tournée et je n’ai pas arrêté pendant 10 ans, dit-il. J’ai chanté presque tous les soirs pendant cette décennie. Avec Paradox, le groupe dont je faisais partie, j’ai joué dans les bars pendant tout ce temps. Encore aujourd’hui, pas une semaine ne se passe sans que je croise quelqu’un qui dit m’avoir vu dans tel ou tel bar. Je suis chanceux d’avoir connu cette époque aujourd’hui révolue. Les conditions étaient parfois difficiles, mais c’était formateur. J’ai apprivoisé ma voix et assumé ma présence sur scène. J’ai appris à négocier avec les gens dans la salle, avec des patrons contents ou mécontents, avec des gens qui montaient sur la scène, à faire face à des salles vides. J’ai joué dans toutes les conditions. Il s’en passait des choses à l’époque ! Disons que nous n’étions pas déconcentrés parce qu’une mouche volait dans l’assistance… » (rires)

Une étape de liberté

Alors qu’il cumule plus de 35 ans de carrière, Sylvain Cossette pourrait tout arrêter. S’il continue à pratiquer son métier, c’est par plaisir. À 55 ans, il a atteint cette étape bénie qui lui donne la possibilité de choisir ses projets.

« Je pourrais uniquement profiter de la vie, convient-il, mais j’aime chanter. J’aime passer du temps sur une scène. J’ai appris à chanter devant les gens, pour le monde. Je ne chante jamais lorsque je suis seul. Ce qui me plaît vraiment, c’est le partage… »

On s’informe sur les dates de ses spectacles au sylvaincossette.net

Ne manquez pas l’entrevue complète avec Sylvain Cossette dans la prochaine édition de Virage !

Nos remerciements au restaurant La Bistrote pour son accueil. labistrotemontreal.ca, 1510, rue Notre-Dame Ouest, Montréal.

Photo : Bruno Petrozza