Santé à la sobriété !

Février est le mois de l’amour et, de plus en plus, celui de la sobriété, grâce à la résonance croissante du Défi 28 jours sans alcool. Pas étonnant, car les bienfaits de cette abstinence ponctuelle sont multiples, dont celui d’être des modèles d’indépendance à l’alcool pour nos enfants et petits-enfants !

Bien que les Québécois se fassent répéter depuis des années le message que la modération a bien meilleur goût, près d’un Québécois sur quatre dépasse les limites recommandées au moins une fois par mois. Aussi, avec une consommation équivalente à 10 litres d’alcool pur par personne en moyenne chaque année, le Canada se classe au premier rang en Amérique au palmarès de la consommation d’alcool.

En relevant le Défi 28 jours sans alcool, on se donne la possibilité de prendre un certain recul face à notre consommation d’alcool et, qui sait, à revoir notre consommation à la baisse une fois le mois de février terminé. D’ailleurs, certaines études démontrent que les personnes qui participent à de tels défis consomment plus modérément dans les semaines et mois qui suivent.

Des bienfaits concrets

Mais y a-t-il des bienfaits concrets pour la santé physique à cesser de boire vin, bière et spiritueux pendant seulement quatre petites semaines ? Cela dépend des habitudes de consommation, bien entendu. Plus on est un gros buveur, plus les bénéfices pour la santé seront grands.

C’est du moins ce que laisse entendre une étude menée en 2015 par le professeur Kevin Moore, de l’University College de Londres, auprès de 102 buveurs de quatre à cinq verres par jour. L’expérience a démontré des résultats spectaculaires sur le foie, le pancréas, la pression sanguine, le taux de cholestérol, la qualité du sommeil et le poids.

De plus, les bienfaits ne se trouvent pas annulés si l’on renoue avec notre habitude de se  verser un verre de rouge après quatre semaines.

Inscrivez-vous !

Pour vous inscrire au Défi 28 jours sans alcool selon diverses formules (du lundi au jeudi, du vendredi au dimanche ou pendant 28 jours), ou pour faire un don, visitez le defi28jours.com

Cette campagne est menée par la Fondation Jean-Lapointe, qui se consacre à la prévention de la toxicomanie chez les jeunes, par le biais d’un programme gratuit dans les écoles.

En 2018, 7 050 participants et leurs parrains ont relevé le Défi 28 jours sans alcool, ce qui a généré des dons de 450 000 $. Ainsi, plus de 76 000 adolescents ont pu être sensibilisés aux risques liés à l’alcool et aux drogues, par le biais d’ateliers destinés aux 12-14 ans.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer l’impact positif qu’aura sur les jeunes la décision de maman ou de papa, de mamie ou de papi, de s’abstenir volontairement de boire de l’alcool pendant quatre semaines. En effet, ils prouveront ainsi qu’on peut très bien s’amuser sans boire et qu’il est important d’avoir une relation saine avec l’alcool.