On connaît Me Jean-Pierre Ménard comme grand défenseur de la veuve et de l’orphelin. Mais on en sait peu sur ses modèles, ses valeurs, ses passions. Au tour du grand plaideur de témoigner.
Ses modèles : « René Lévesque, pour son intégrité et sa sincérité. J’admire aussi les gens qui vivent en fonction de leurs principes, quels qu’ils soient, ainsi que les personnes qui font preuve de compassion. »
Ses passions : « Mon métier, d’abord. Aussi, je suis un mordu d’histoire, de géopolitique, de philatélie et je lis beaucoup sur tout ce qui touche l’actualité. »
Son passage à la soixantaine : « Ça ne m’a rien fait du tout. C’est dans l’œil des autres seulement que ça peut avoir changé quelque chose. »
Sa retraite : « Je n’y songe pas, au grand dam de mes proches ! J’ai l’impression de vivre les plus belles années de ma carrière. Je crois que tant qu’on peut prétendre à contribuer à ce que notre société soit meilleure, on a le devoir de le faire. À ma retraite, je continuerai d’être un activiste. J’ai un million de projets ! »
S’il était ministre de la Justice : « Je changerais les moyens d’accès des gens à leurs droits. »
S’il était ministre de la Santé : « Je forcerais ce système-là à travailler en fonction des besoins des patients. »
Ce qui le choque le plus : « Toutes les formes d’abus à l’endroit des personnes vulnérables et la complaisance des gens envers des choses inacceptables. »
Sa valeur la plus fondamentale : « L’espoir, qui fait croire que demain peut être meilleur qu’aujourd’hui et qu’on peut y contribuer. C’est un immense carburant pour amener les gens à se lever debout. On ne l’utilise pas assez. »
Ne manquez pas l’entrevue complète avec Me Jean-Pierre Ménard dans la prochaine édition de Virage !