Une alimentation vitaminée pour affronter l’hiver

 

Alors que le paysage est sur le point de passer du gris au blanc et du frais au froid, on voudrait faire bonne provision de suppléments qui agiraient tels des boucliers contre le rhume et autres attaques hivernales. Mais dans les faits, la principale arme à brandir est une alimentation variée.

L’assiette plutôt que le flacon

« Il n’y a pas de façon spéciale de se préparer à l’hiver sauf le maintien de saines habitudes de vie, incluant une alimentation basée sur les recommandations du Guide alimentaire canadien qui, bien qu’imparfait, s’avère une bonne source d’inspiration », explique Paule Bernier, présidente de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ).

Par exemple, inutile de se gaver de suppléments de vitamine C si l’on consomme suffisamment d’oranges, pamplemousses et autres clémentines, nature ou sous forme de jus, en ne perdant pas de vue qu’un petit verre de 125 ml de jus équivaut à une portion de fruit.

Même la vitamine D, appelée vitamine « soleil » car elle est synthétisée par la peau grâce à l’action des rayons UVB du soleil, n’a pas absolument à être consommée sous forme de supplément. « Nos mères et nos grands-mères avaient raison : il suffit d’une demi-cuillerée à table d’huile de foie de morue par jour pour atteindre 600 UI (unités internationales) de vitamine D. Santé Canada recommande 400 UI de vitamine D par jour entre 51 et 70 ans, et d’autres instances suggèrent plutôt 600 UI ou 1000 UI », indique Mme Bernier.

Un retour à l’huile de foie de morue ne vous enchante guère ? Même si certains aliments contiennent des quantités appréciables de vitamine D, un supplément peut s’avérer judicieux, d’octobre à mars, car des études révèlent une carence en vitamine D chez près d’un Canadien sur trois.

La présidente de l’OPDQ vous suggère aussi de…

  • Boire abondamment : Plus on vieillit, moins les signaux de soif sont présents. Il faut boire aux repas et entre les repas.
  • Acheter des fruits et légumes surgelés : L’hiver, ils sont plus abordables et s’avèrent souvent de meilleurs choix que les légumes frais importés.
  • Faire de la popote en famille ou entre amis : On a ainsi des plats sains en réserve pour les jours où ça nous tente moins de cuisiner.
  • Planifier des repas avec des amis ou des activités incluant un repas : L’isolement entraîne souvent une diminution de l’apport alimentaire.
  • Avoir une vie active : S’il fait trop froid pour aller dehors, on peut opter pour d’autres activités à la fois sociales et physiques, comme la danse. Bouger stimule l’appétit et donne envie de mordre dans la vie !

 

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Les cadeaux santé de Paule Bernier

À l’approche des fêtes, voici quelques idées-cadeaux axées sur une meilleure alimentation et le plaisir de manger :

  • Des biscuits maison
  • Un livre d’une nutritionniste
  • Une carte-cadeau d’un supermarché
  • Un panier de produits gourmands du Québec