Il était une fois… Cyril

Le Mordu de la pêche le plus connu au Québec a dans son coffre des tonnes d’histoires de pêche à faire rêver. Et Cyril Chauquet ne demande pas mieux que de les raconter. Voici donc en exclusivité quelques-unes de ces anecdotes ainsi qu’une confidence étonnante : l’un des endroits dans le monde où il préfère pêcher. Un indice : c’est au Québec !

Espadon de 200 livres au Nicaragua

« Mon plus beau souvenir de pêche est au Nicaragua. J’étais sur un bateau avec des pêcheurs locaux qui regardaient d’un drôle d’œil mon équipement et mes techniques de pêche et qui semblaient se dire : ʺ Mais quel est ce gringo ? ʺ J’ai fait mes preuves un peu avec quelques prises au harpon et je me suis fait ami avec eux. En fin de journée, j’ai demandé à ce qu’ils me déposent sur une montagne sous-marine et j’ai commencé à jigger. Ils étaient certains que je n’attraperais rien de cette façon. Pourtant, j’ai réussi ainsi à sortir un espadon de 200 livres. Je leur ai donné car ils vivent de la pêche. Au retour, j’étais devenu l’un des leurs ! »  

Marlin de 700 livres au Costa Rica

« Mon histoire de pêche la plus incroyable mais néanmoins vraie s’est déroulée au Costa Rica. J’avais au bout de ma ligne un gros marlin bleu de 700 livres avec lequel je combattais depuis plus d’une heure. J’étais épuisé lorsque j’ai réussi à le ramener tout près du bateau. Tellement que je n’arrivais plus à l’approcher assez pour que le matelot puisse attraper le bas de ligne. C’était une affaire de centimètres. J’ai donc reculé et, tout d’un coup, la ligne a coupé et j’ai fait la culbute par-dessus bord avec mon équipement. Je venais de perdre le poisson, ma ligne à pêche à 1000 $, mon moulinet à 1000 $, mon leurre… et un peu de mon orgueil ! »

Son spot de rêve

Aussi étonnant que cela puisse paraître pour un pêcheur ayant fait le tour du monde, le fleuve Saint-Laurent, avec Montréal en arrière-plan, est l’un des endroits de pêche préférés du fameux Cyril. « Je pars de l’Île des Sœurs en kayak et je vais pêcher l’achigan à petite bouche en changeant constamment d’endroit et parfois en attachant mon kayak après moi pour pêcher debout au fond de l’eau. Je peux prendre 40 achigans dans ma journée et j’en reviens totalement épuisé. Pas besoin de dire que si je dois interrompre ma journée de pêche pour rentrer au bureau, ça me fait ch… ! »